Parfois un de nos personnages s’échappe de nos livres. Ici c’est le cas de Léon le libraire qui a décidé d’envoyer un courrier aux libraires et bibliothécaires.
Nous vous partageons celui-ci…
Léon le libraire, auteur du Traité à l’usage du vrai libraire.

Objet : Les 13 conseils sentencieux de Léon
Chère et cher collègue,
Sans doute vous étonnerez-vous que l’illustre auteur du Traité à l’usage du vrai libraire vous sollicite pour une intervention dans votre temple du livre.
Qu’y a-t-il, après tout, entre un libraire et un bibliothécaire ? L’un vend, l’autre prête.
Mais tous deux, nous recevons, orientons, lisons, racontons, doutons, improvisons. Nous subissons des questions étranges et inventons des réponses diplomatiques. Bref, nous partageons une vocation aussi noble que périlleuse : faire circuler les livres, les idées… et les lecteurs.
Mon Traité du Libraire – Tome I est une promenade à la fois drôle et sensible dans les coulisses de ce métier d’interface.
Et si j’y parle surtout de librairie, mes observations — absurdes, tendres, parfois très vraies — résonnent dans toutes les maisons du livre. On y reconnaît les publics, les collègues, les manies, les ratés, les petits triomphes.
C’est pourquoi je vous propose des interventions légères et vivantes dans votre médiathèque, votre librairie : mini-conférences à l’anglaise, lectures sur pupitre, causeries déambulatoires…
Le tout avec humour, légèreté, et peut-être quelques vocations soudaines en prime.
Lecteurs curieux, bibliothécaires complices, amateurs de coulisses et amoureux du livre sous toutes ses coutures : tous trouveront matière à sourire et réfléchir.
Naturellement, je peux intégrer mes interventions dans tout événement en cours : exposition, résidence, rencontre d’auteur, lancement de saison… j’apporte mon pupitre et mon enthousiasme.
En attendant de faire halte chez vous, je vous livre ici quelques extraits de mon Traité à l’usage du vrai libraire.
Votre dévoué, Léon
Libraire depuis 1890 (de père en fils, paraît-il)
P.S. : « Le vrai métier commence là où le lecteur dit : “Je ne sais pas ce que je veux, mais je le reconnaîtrai quand je le verrai.”
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